Nous?! Nous avons déjà changé! Nous sommes en quelque sorte des finisseurs, une forme en marge de bâtisseurs, des viveurs à temps plein qui terminerons ce qui n'a pas été fait faute de temps, d'énergie, d'organisation, de moyens, d'individus, de désirs, d'imagination, bla bla bla... mais qui pourtant aurait dû l'être.




URBANISER-DÉPOLITISER-SOUMETTRE :
Chronique d'une guerre sociale totale
. Pour déreconstruire la réalité commençons d'abord par identifier la falsification.

II. Psychogéographie de l'éco-BLOCAUSTE cubiste

Il est camouflage couleur ville vert d'écolo le Kolkhoze rose socialo...

Tour(s) Le Mag, trimestriel de l'agglomération 141.000 exemplaires 
N°31 avril/mai/juin 2010 

on clique on lit on plonge


La municipalité se sentait de remettre çà avec son BLOCKHAUS de la vie écolo-bio-naturellement-forteresse-verte et ce, justement après avoir été alerté sur l’aspect choquant de sa référence à la guerre et la mort et non à  la vie des habitants de la cité. (http://pressibus.org/blogcvl/s/2010-02-23.html)
Tout est ouvertement déclaré.

On ne comprend pas bien ce délire et cette obsession du bâtiment basse consommation qui retiendrait la chaleur comme un four. Et tout cet engouement sur son aspect bioclimatique qui est maintenant une stratégie. Compacité et esthétique pour le BLOCKHAUS de la guerre sociale, opacité et tactique de la protection de l’environnement pour la lutte finale. Il est tellement tout ce que l’on voudra d’après l’article qu’il donne l’impression de ne faire qu’un avec les immeubles avoisinants et la population locale. Dans la Zone Urbaine Militarisée les individus sont confinés dans leurs murs, invités et contraints à rester chez eux et à n’en sortir uniquement pour le vital alimentaire = la raison élémentaire.
A l’asile les fous s’amusent dessinent et jouent à cloisonner les espaces les intimités les rencontres bâtissent des bunkers érigent des miradors surveillent épient sécurisent rassurent divertissent tranquillisent confortent calment soulagent apaisent lissent écrasent anéantissent les sentiments les émotions les sensations les perceptions les impressions les intuitions suppriment ferment bouchent closent colmatent condamnent obstruent calfeutrent tout ce qui soulage en réalité les yeux la tête et le corps sans demander l’avis de personne : c’est la mort du sensible!

Les cubistes du BLOCAUSTE, une force verte.
Du béton de l’acier et du verre - de la nuit du brouillard et encore des larmes. Une architecture bidon et un emballage à la con. Le pari est réussi et la forme serait la plus efficace, on en n’est pas certain mais en tout cas le BLOCKHAUS échappe à l’imagerie militaire, tient-on quand même à préciser. Ben tant mieux!! On ne dira pas merci nous ne sommes évidement pas poli. L’article ne tient véritablement sur rien, alors on lui donne une sorte d’envolée artistique, une fuite dans l’imaginaire, une référence au cubisme, à la peinture, n’importe quoi pourvu que ça crève. Ici on sert du concept, du sens vide, des noms et des courants un peu de vent pour les gogos, ça brille, tape et envoie, ça gonfle les cheville et les egos. (Tours brûle-t-il?)  Certainement une tentative de digression pour alléger l’aspect massif de la chose immonde. Le BLOCKHAUS trouve enfin caution chez les morts parce que les morts ont toujours raison et tort. Une citation Picasso comme alibi douteux pour justifier du geste architectural. A sa façon monsieur Culot serait en talent un peu fou. On s’imagine parfaitement Picasso gifler l’effronté pour son arrogance sans génie. Ils ont préféré Pablo à Clausewitz, Sun Tzu ou Mao. Pas nous!
On ne sait pas quel est l’obscure pigiste, sinistre rédacteur qui écrit toutes ces inepties mais l’article est placé dans la catégorie AVANCER, alors…  reculons.

Mais au fait? 

On vit dans un pays tempéré?! L'hiver il ne fait pas vraiment froid et l'été pas vraiment chaud, c'est peut être une des raisons du caractère grincheux et susceptibles de tous ces fous alliés? Si la dictature verte AVANCE, tout ce que nous disons n’est pas bio monsieur Culot.

C’est étrange tout ce génie, tout cet imaginaire, toute cette créativité, toute cette énergie, toute cette compétence, toute cette technique, tout ce savoir, toute cette abondance, toute cette suffisance, toute cette arrogance, toute cette pestilence qui nous fait horreur, … et tout ça  au service de l’architecture! Nous ne serons jamais trop nombreux pour mettre parterre tout ce tout en BLOCAUSTE morbide.